Société

Le conseiller Khaled Setti interroge le ministre des Habous sur l’impact du nouveau cahier des charges sur l’enseignement traditionnel.

Le conseiller au Conseil des conseillers, Khaled Sati, a adressé une question écrite au ministre des Habous et des affaires islamiques concernant l’impact du nouveau cahier des charges relatif au soutien des établissements d’enseignement traditionnel privé sur ces institutions et sur les étudiants. Il a exprimé ses inquiétudes quant aux conséquences négatives qui pourraient découler de la mise en œuvre rapide de cette décision, sans accorder aux établissements concernés le temps nécessaire pour s’adapter à leur nouvelle situation.

Dans sa question, Sati a souligné que le ministère des Habous et des affaires islamiques avait récemment pris une décision concernant un cahier des charges qui impose des conditions et des procédures qu’il juge « nombreuses et variées », estimant qu’elles pourraient entraîner la fermeture ou l’interruption de nombreuses écoles traditionnelles. Il a précisé que les établissements concernés étaient tenus de soumettre leurs projets de soutien avant la fin du mois de mai prochain, soit dans un délai très court d’à peine un mois après l’adoption de la décision, ce qui crée une pression considérable sur eux et entrave leur capacité à répondre aux nouvelles exigences.

Le conseiller a également exprimé sa préoccupation concernant l’une des conditions stipulées dans le cahier des charges, qui exige l’exclusion des étudiants consacrés à la mémorisation du Coran, mais qui ne sont pas classés dans les niveaux d’enseignement traditionnel. Il a fait remarquer que cette mesure menace l’avenir de ces étudiants et affaiblit le rôle des écoles traditionnelles en tant qu’institutions préservant l’identité religieuse et culturelle.

Sati a demandé au ministre des Habous et des affaires islamiques de préciser les mesures envisagées pour prolonger le délai de mise en œuvre du cahier des charges, en tenant compte du principe de gradualité, ainsi que d’autoriser les écoles traditionnelles à accueillir les étudiants non classés jusqu’à ce que des alternatives appropriées soient mises en place, soulignant la nécessité d’un équilibre entre les exigences de la réforme et la garantie de la continuité de ces institutions dans l’accomplissement de leur noble mission.

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