Le groupe socialiste à la Chambre des représentants suspend sa coordination sur la motion de censure.

Dans une démarche reflétant le déclin de la coordination entre les composantes de l’opposition, le groupe socialiste a annoncé la suspension de sa participation à toute initiative future visant à soumettre une demande de motion de censure contre le gouvernement, évoquant un “manque de volonté politique réelle” de la part de certaines entités pour activer ce mécanisme constitutionnel.
L’annonce a été faite dans un communiqué publié aujourd’hui, qui comprend une évaluation sévère des performances tant de l’opposition que du gouvernement.
Le communiqué a révélé que le groupe socialiste avait proposé l’idée d’une motion de censure depuis la fin de 2023, s’appuyant sur l’article 105 de la Constitution, en réponse aux “anomalies gouvernementales” telles que l’entrave à l’opposition parlementaire et l’absence de ministres lors des sessions de questions.
Bien que la demande ait été intégrée dans les rapports du parti, la coordination avec les autres composantes de l’opposition a rencontré des obstacles, l’une des parties refusant de participer en avril 2024, ce qui a conduit à l’échec de l’initiative.
Le même communiqué a indiqué que les tentatives ont été relancées en avril 2025, avec un accent mis sur la collecte des signatures pour remplir la condition d’un cinquième des membres de la Chambre des représentants.
Cependant, lors des réunions ultérieures, la source a révélé un “manque de sérieux”, certaines entités étant préoccupées par des “détails techniques et formels” éloignés des objectifs politiques, allant même jusqu’à des “fuites médiatiques trompeuses” selon la description.
Le groupe socialiste a critiqué le changement de cap du débat, passant d’un mécanisme de contrôle visant à “réveiller les eaux stagnantes de la politique” à une “vision comptable étroite cherchant un gain rapide”, considérant que cela affaiblit la crédibilité de l’opposition et l’éloigne des préoccupations du public.
Il a également accusé certaines composantes de ne pas respecter les “éthiques de la coordination” et d’adopter un “comportement opportuniste” vis-à-vis des outils constitutionnels.
Le communiqué s’est terminé par la confirmation du groupe socialiste de son “refus de traiter les mécanismes de contrôle de manière superficielle”, annonçant son intention de renforcer sa fonction de contrôle à travers les tribunes parlementaires quotidiennes, plutôt que de poursuivre des “initiatives peu fructueuses”.
Il a souligné que cette décision vise à servir les citoyens et l’intérêt supérieur de la nation, tout en préservant une posture d’“opposition consciente et responsable”.