Le Maroc prépare l’accueil du Championnat arabe de tennis de table à Casablanca : un enjeu d’organisation et de succès.
Spécial/ Casablanca
La ville de Casablanca se prépare à accueillir, à la mi-septembre prochain, le championnat arabe de tennis de table, avec la participation de plus de dix-huit équipes nationales arabes, ainsi que des invités d’organisations internationales, faisant de cet événement l’une des manifestations sportives les plus marquantes de l’année dans le royaume.
Cet événement revêt une importance particulière pour plusieurs raisons.
D’une part, il se déroule quelques mois seulement après l’élection du nouveau comité exécutif de la Fédération royale marocaine de tennis de table, un comité qui se retrouve face à son premier véritable test international pour démontrer sa capacité à diriger et organiser.
D’autre part, le ministère de l’Éducation nationale, de l’enseignement préscolaire et des sports parie sur le succès de ce championnat pour asseoir l’image du Maroc en tant que pays capable d’organiser de grandes manifestations sportives continentales et mondiales, en harmonie avec la dynamique que connaît le paysage sportif national ces dernières années.
Le prochain championnat arabe ne représente pas seulement une compétition sportive entre l’élite des joueurs Arabes, mais constitue également une vitrine diplomatique et une occasion de renforcer la position du Maroc sur la scène sportive mondiale.
La présence attendue de l’Union arabe de tennis de table et d’invités de l’Union internationale confère à la compétition une dimension qui dépasse le simple cadre régional, en la transformant en un véritable test des capacités du royaume en matière d’organisation et d’hospitalité.
La responsabilité qui incombe à la Fédération royale marocaine de tennis de table est grande.
En plus de l’organisation proprement dite, elle doit également garantir toutes les conditions nécessaires aux équipes participantes en termes d’infrastructure, d’hébergement, de transport et d’équipements techniques, tout en assurant un niveau de compétition à la hauteur de la réputation du Maroc.
C’est ici qu’émerge l’importance du soutien de divers partenaires, notamment les autorités locales, les conseils élus et les institutions sponsors, afin de conjuguer les efforts en vue d’atteindre l’objectif escompté.
Le succès du championnat ne se limite pas à un cadre organisationnel exemplaire, mais implique également de réaliser une visibilité médiatique et marketing à la hauteur de l’événement, nécessitant ainsi la mobilisation des médias nationaux et internationaux pour couvrir les compétitions et mettre en lumière les dimensions sportives, diplomatiques et économiques de cette célébration arabe.
Il ne faut pas négliger l’aspect sportif pur, car ce championnat représente une occasion précieuse pour les joueurs et joueuses de l’équipe nationale de se confronter à différents niveaux arabes, ce qui contribuera à améliorer leurs performances et à accroitre leur expérience en vue des prochains défis continentaux et mondiaux.
Malgré les défis, le Maroc dispose de l’expérience organisationnelle nécessaire pour réussir.
Au cours des deux dernières décennies, il a accumulé une expérience significative dans l’accueil de grandes compétitions, des championnats continentaux de football et d’athlétisme, aux événements mondiaux dans les sports individuels et collectifs.
Cette expérience confère à la Fédération royale marocaine de tennis de table une base solide sur laquelle bâtir, notamment avec le soutien gouvernemental clair via le ministère des Sports.
Pour conclure, on peut dire que le championnat arabe de tennis de table à Casablanca sera plus qu’un simple rendez-vous sportif, mais un véritable révélateur de la capacité du nouveau comité à s’engager dans un projet sportif national ambitieux, et à mettre en avant l’image du Maroc comme un pays alliant organisation rigoureuse et capacité à accueillir ses invités dans les meilleures conditions.
Le succès de cet événement renforcera sans aucun doute la confiance dans le système sportif marocain et enverra des signaux positifs concernant la préparation du Maroc à relever de plus grands défis à l’avenir.
