Santé

Le ministre de la Santé confirme l’absence de toute augmentation des prix des médicaments face à une perception croissante du coût des soins.

Le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Ameen Tehrawi, a déclaré aujourd’hui, mardi, lors de la séance des questions orales au Conseil des conseillers, qu’aucune augmentation des prix des médicaments ou des tarifs des actes médicaux n’avait été enregistrée.

Tehrawi, répondant à une question sur l’« augmentation des coûts de traitement », a indiqué que la tarification nationale de référence, adoptée en 2006, n’avait pas été mise à jour depuis, affirmant que « le ministère s’engage à alléger le fardeau financier sur les citoyens en activant les mécanismes de prise en charge et en renforçant le rôle de l’assurance maladie obligatoire pour réduire le coût des soins, garantissant ainsi l’équité et la durabilité du système ».

Il a confirmé que le ministère travaille à mettre en œuvre plusieurs mesures concrètes, parmi lesquelles la révision des prix des médicaments, l’adoption de protocoles de traitement obligatoires permettant de maîtriser les dépenses et de rationaliser la prescription des soins, ainsi que le renforcement du contrôle sur la facturation et les remboursements grâce à un partenariat solide avec la Caisse nationale de sécurité sociale pour lutter contre la fraude et garantir la transparence du système. Il a également mentionné la révision de la tarification nationale de référence et l’amélioration des mécanismes de remboursement et de prise en charge, dans le cadre des travaux de l’Autorité supérieure de la santé.

Le ministre a estimé que la perception d’une augmentation des coûts était principalement liée à l’augmentation de l’utilisation des services de soins, particulièrement dans le secteur privé, après la généralisation du système d’assurance maladie obligatoire qui a permis à de larges couches de la population d’accéder aux soins dans divers établissements de santé.

À cet égard, il a souligné que le nombre de bénéficiaires de l’assurance maladie obligatoire de base à la Caisse nationale de sécurité sociale avait connu une hausse sans précédent pour les catégories couvertes par les systèmes de couverture santé des salariés, des travailleurs non salariés, ainsi que le système Aamou Solidaire et le système Aamou Global, passant de 8,6 millions en 2021 à 24,3 millions de bénéficiaires en 2024, pour se stabiliser à 24,2 millions d’ici la mi-2025, dont environ 10,9 millions bénéficieront du système Aamou Solidaire.

M. Tehrawi a ajouté que le nombre de dossiers de remboursement avait considérablement augmenté, atteignant 23,8 millions de dossiers traités en 2024, contre 17,4 millions en 2023, soit une augmentation de 37 % en seulement deux ans.

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