Economie

Le Parlement approuve la première partie du projet de loi de finances pour l’année 2026.

Le Conseil des députés a approuvé, à la majorité, la première partie du projet de loi de finances n° 50.25 pour l’exercice budgétaire 2026, lors d’une session plénière qui s’est poursuivie jusqu’aux premières heures de ce vendredi matin.

Cette première partie du projet de loi a reçu le soutien de 165 députés lors de cette session, à laquelle ont assisté la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, et le ministre délégué chargé du Budget, Fouzi Lekjaa, tandis que 55 députés se sont opposés au texte, sans aucune abstention.

Un rapport de la Commission des finances et du développement économique a indiqué que le nombre total d’amendements soumis à la commission concernant le projet de loi de finances de 2026 s’élève à 350, dont 328 concernent la première partie, et 22 la seconde partie, précisant que 30 amendements ont été acceptés pour la première partie.

Ces amendements se répartissent entre le gouvernement (deux amendements), les groupes de la majorité (23 amendements), le groupe socialiste-opposition unie (73), le groupe Haraki (46), le Parti du progrès et du socialisme (37), le groupe parlementaire du Parti de la justice et du développement (117), et la députée Fatima Tamani (30 amendements).

La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, a souligné lors de la discussion générale du projet de loi de finances que le contexte général de son élaboration reflète une nouvelle phase de la dynamique économique nationale, où le débat ne porte plus sur la résistance ou la réduction des impacts des crises, mais sur la réalisation d’une croissance durable et la diversification des sources de richesse dans un cadre économique marocain florissant, avançant selon une vision stratégique à long terme.

Elle a insisté sur le fait que le projet de loi vise à établir un équilibre précis entre la logique des chiffres et le défi d’un développement intégré, étant à la fois un cadre financier et de développement, qui reflète la vision globale du gouvernement pour mettre en œuvre ses options stratégiques et réaliser les recommandations énoncées dans le rapport général sur le nouveau modèle de développement.

Elle a ajouté que le Maroc a connu un succès éclatant dans le maintien des équilibres macroéconomiques et le renforcement de la souveraineté financière, grâce aux réformes fiscales, à la rationalisation des dépenses et à l’amélioration de la mobilisation des ressources, ce qui a permis de réduire l’endettement et de renforcer la confiance des institutions internationales, précisant que ces “données sont de nature à attirer davantage d’investisseurs mondiaux.”

Il convient de noter que le Conseil des députés tiendra ce vendredi une session plénière consacrée à la discussion et au vote sur la seconde partie du projet de loi de finances, suivie du vote sur l’ensemble du projet de loi.

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