Politique

L’Organisation Démocratique du Travail dénonce l’adoption de la loi restreignant le droit de grève et affirme la poursuite de son combat.

Le bureau exécutif de l’Organisation démocratique du travail a exprimé son respect pour la décision du Conseil constitutionnel concernant le projet de loi sur les grèves, malgré la déception face au manque de justice pour la classe ouvrière et les syndicats professionnels, qui considèrent la grève comme un droit constitutionnel et un moyen de défendre leurs revendications légitimes.

Selon un communiqué à ce sujet, l’organisation avait précédemment déposé un recours écrit devant le Conseil constitutionnel, comprenant des observations substantielles sur ce projet restrictif, qui a été approuvé malgré les avertissements sur ses dangers pour les libertés syndicales. En revanche, le gouvernement continue de tergiverser sur la mise en œuvre de la loi n° 86-15 relative aux conditions et procédures de questionnement de la constitutionnalité des lois, malgré le fait que dix ans se soient écoulés depuis son inscription à l’article 133 de la Constitution de 2011.

Cette loi, qui constitue un acquis constitutionnel, accorde aux citoyens, qu’ils soient individuels ou moraux, le droit de contester la constitutionnalité des lois, renforçant ainsi la protection des libertés et des droits. Cependant, la persistance de son blocage constitue une violation de la Constitution et un frein aux acquis en matière des droits.

Face à ces dysfonctionnements législatifs, l’Organisation démocratique du travail affirme que la nouvelle loi ne l’empêchera pas d’exercer son droit constitutionnel et humain à la protestation et à la grève, en coordination avec les centrales syndicales et tous les mouvements sociaux, pour défendre la dignité humaine et les droits fondamentaux.

De plus, l’organisation s’engage à rédiger un rapport complet sur les violations des droits et des libertés syndicales au Maroc, qui sera soumis à l’Organisation internationale du travail et au Bureau international du travail, ainsi que publié pour l’opinion publique nationale et internationale.

Ainsi, l’organisation appelle tous les acteurs syndicaux et juridiques, ainsi que les hommes et les femmes de loi, à poursuivre la lutte légale et collective pour protéger les acquis constitutionnels et garantir le respect des droits et des libertés syndicales.

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