Pour entraver l’expulsion des migrants, l’Algérie ferme quatre consulats en France.

L’Algérie a décidé de fermer ses consulats à Nice, dans les Alpes, à Marseille et à Montpellier en France, une mesure qui entrave l’exécution des décisions d’expulsion prononcées par la justice française à l’encontre de plusieurs Algériens ayant un casier judiciaire et classés comme « dangereux ». Cette décision a causé des retards dans l’émission des autorisations de transit nécessaires pour l’expulsion des retenus, compliquant ainsi davantage la crise entre les deux pays.
Ce développement intervient dans un contexte de tensions diplomatiques croissantes entre Alger et Paris, la France ayant accordé à l’Algérie une période allant d’un mois à six semaines pour réexaminer les accords établis entre les deux nations, y compris l’accord sur la migration de 1968.
Cette démarche reflète l’impatience de Paris face à ce qu’elle qualifie d’escalade de la part d’Alger et de son refus de répondre aux appels au calme.
De plus, des médias français ont rapporté que Paris se prépare à renforcer les restrictions sur l’octroi de visas à l’élite algérienne, une mesure qui pourrait intensifier les tensions.
La France estime que la fermeture des consulats algériens vise à entraver le retour de centaines de migrants irréguliers, suggérant ainsi une transformation de la crise en un affrontement ouvert entre les deux pays, dans le cadre d’une bataille politique et diplomatique sans précédent.
Cette initiative algérienne a suscité des inquiétudes en France, où elle est perçue comme une tentative d’échapper à l’application des accords signés, ce qui menace d’aggraver les relations bilatérales entre les deux parties.