Sous la coupole du parlement… L’Agence du médicament révèle la vérité complète : des pannes techniques dans les usines et des mesures préventives qui ont épargné à المغرب une crise pharmaceutique.
La’agence marocaine des médicaments et des produits de santé a présenté un exposé détaillé devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants, où elle a révélé pour la première fois des chiffres précis et des données techniques liées au dossier des médicaments biologiques, en tête desquels figure le chlorure de potassium (KCl). Elle a souligné que l’origine du problème réside dans des défaillances techniques au sein des unités de production, et non dans une mauvaise gestion ou des irrégularités dans les décisions administratives.
L’agence a expliqué que le système de santé est en train de subir une réforme structurelle profonde pour renforcer la sécurité du médicament, mettant en avant son rôle central dans le contrôle de la qualité, la gestion des stocks, la lutte contre les circuits illégaux et la promotion de la production locale.
Concernant le dossier KCl, l’exposé a précisé que la ligne de production principale était à l’arrêt en raison de travaux de réhabilitation, et que les inspections menées en février 2025 avaient relevé des défaillances dans les équipements de stérilisation, l’espace d’échantillonnage et les appareils de pesée. Bien qu’un stock de sécurité soit disponible, la préparation de l’unité industrielle n’était pas complète, ce qui a nécessité une intervention urgente.
L’agence a évoqué une série de mesures préventives qui ont permis d’éviter une rupture de stock de ce médicament essentiel, notamment l’activation de la procédure d’autorisation exceptionnelle pour l’importation selon des critères légaux stricts, ainsi qu’une coordination quotidienne avec la direction des approvisionnements pour orienter les quantités vers les services de réanimation et de médecine d’urgence.
L’exposé a également révélé une forte baisse des autorisations exceptionnelles en 2025, passant de 529 autorisations en 2024 à seulement 319, grâce au renforcement du contrôle et à l’amélioration des approvisionnements nationaux.
En conclusion de son exposé, l’agence a affirmé que toutes les interventions ont été réalisées dans le strict respect de la loi, et que le retour à la production nationale de KCl a contribué à stabiliser le marché, tout en poursuivant les efforts pour renforcer la souveraineté médicamenteuse et développer la confiance des acteurs dans le secteur de la santé.
