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La Délégation ministérielle chargée des droits de l’homme lance le programme ‘Niqla’ de formation sur le droit à un environnement sain.

Ce mercredi, à Rabat, a été lancé le programme « Nklah » de formation des formateurs dans le domaine du « droit à vivre dans un environnement sain », supervisé par la délégation ministérielle chargée des droits de l’homme, en présence de représentants de divers secteurs concernés.

Ce programme, qui se déroulera du 9 au 24 avril courant, bénéficiera à plus de 120 responsables et cadres de différents secteurs gouvernementaux, d’administrations publiques, d’institutions nationales, de centres de recherche, d’universités, d’associations de la société civile et des médias nationaux.

Le délégué ministériel chargé des droits de l’homme, Lahbib Belkouch, a souligné dans un discours d’ouverture, lu en son nom par la secrétaire générale de la délégation, Fatima Berkan, que le Royaume attache une importance primordiale à la promotion de la culture des droits de l’homme et du développement durable, en précisant que le programme « Nklah » vise à harmoniser les politiques publiques avec les normes internationales à travers le renforcement des capacités des acteurs dans le domaine du droit à un environnement sain.

Il a également mentionné que ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « Nklah » visant à renforcer les capacités dans le domaine des droits de l’homme, lancé par la délégation ministérielle le 11 décembre 2024 à l’occasion de la célébration de l’adoption de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

M. Belkouch a mis en avant que le programme « est le résultat de plusieurs partenariats entre la délégation ministérielle et divers acteurs institutionnels et professionnels concernés par le renforcement des droits de l’homme, illustrant ainsi la volonté commune de faire de la formation et de l’entraînement un vecteur pour contribuer au renforcement de la pratique démocratique et à la réalisation des exigences de la citoyenneté ».

Il a affirmé que l’ambition la plus grande de ce programme est de « créer une nouvelle dynamique institutionnelle et sociétale dans le domaine des droits de l’homme, de relier les normes internationales à l’environnement institutionnel, légal et culturel de la société marocaine, et de trouver des liens et des ponts entre les acteurs concernés ».

Il a souligné que la question des droits environnementaux, y compris le droit à vivre dans un environnement sain, « est l’une des problématiques cruciales de notre époque actuelle, marquée par de grands bouleversements liés aux changements climatiques, à la sécurité alimentaire et hydrique, à la pollution de l’air et à la dégradation des écosystèmes ».

M. Belkouch a rappelé qu’à sous la sage conduite de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc a été présent dans diverses dynamiques internationales liées à la question environnementale, notant que le Royaume est partie aux trois conventions de Rio de 1995, au protocole de Kyoto de 1997, au protocole de Montréal relatif aux substances qui appauvrissent la couche d’ozone, et à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques de 2002.

Il a également souligné que l’accueil par le Royaume de la vingt-deuxième conférence des Parties à la convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP-22) en 2016 a constitué « une étape significative dans l’engagement du Maroc dans les efforts internationaux dans ce domaine ».

Il a salué l’ancrage constitutionnel du droit à vivre dans un environnement sain et du développement durable, ainsi que les « efforts considérables déployés pour adapter le cadre juridique national aux normes internationales pertinentes », affirmant que la loi-cadre 12-99, en tant que charte nationale de l’environnement et du développement durable, représente l’un des textes phares dans ce domaine.

Il a exprimé l’espoir que ce programme de formation contribue à « renforcer la sensibilisation environnementale et à intégrer la dimension environnementale dans les politiques et programmes publics, ainsi qu’à renforcer la jouissance des droits environnementaux dans la réalité et la pratique », tout en « accumulant et développant les capacités et expertises nationales dans ce domaine ».

À noter que le programme « Nklah » est mis en œuvre en partenariat avec le secteur du développement durable, la Fondation Mohammed VI pour la protection de l’environnement et le Programme des Nations Unies pour le développement, s’inscrivant dans la stratégie globale du Royaume du Maroc pour promouvoir les domaines des droits de l’homme et du développement durable, conformément aux hautes orientations royales et en harmonie avec les engagements internationaux du Maroc dans ce domaine.

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