Régions

Qui est-ce ?

Les Marocains, et en particulier ceux qui s’intéressent à la politique, savent-ils qu’il existe une personne nommée Adeb Ben Ibrahim, qui occupe le poste de secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et de la Politique de la ville, en charge du logement ?

Ce secrétaire d’État est presque inconnu, même au sein de son propre parti. En raison de son absence sur la scène, sa propre famille pourrait même ignorer qu’il détient une fonction officielle au sein d’un ministère aussi crucial que celui du logement.

Cet « inconnu » de la politique, recruté en tant que secrétaire d’État, n’a pas laissé d’empreinte significative. Son parcours se limite à quelques photos prises en arrière-plan de réunions, séminaires et cérémonies, comme s’il jouait le rôle d’une figurante dans un long métrage qui ne nécessite pas vraiment ce type de rôle secondaire.

Sous la direction de « Bint el-Bacha », qui n’a pas réussi à apporter des changements notables dans le secteur du logement et qui est restée impuissante devant le pouvoir des agences ministérielles véritables « îles invincibles » desquelles les réformes sont absentes, le secrétaire d’État se retrouve cantonné à un rôle accessoire dans un ministère noyé par la bureaucratie, plongeant le secteur dans une situation catastrophique dont les effets seront bientôt visibles.

La réalité soulève la question : y a-t-il encore une nécessité pour des postes de secrétaires d’État qui n’apportent qu’un fardeau financier et politique ? À une époque où le Maroc a besoin d’acteurs capables de faire la différence, la présence de tels individus n’est qu’un surplus sans valeur, qui épuise le budget de l’État sans retours notables.

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