Faits divers

Doha : Lancement de la quatrième édition du Festival (Katara) du Oud avec la participation marocaine

La quatrième édition du Festival du Oud (أداة العود) s’est ouverte hier soir, mercredi, à Doha, avec la participation d’environ 50 des chercheurs, musiciens et meilleurs artisans de l’instrument, venus de plusieurs pays dont le Maroc.

Le Maroc était représenté lors de la première nuit de cet événement organisé par l’institution publique du quartier culturel Katara jusqu’au 25 janvier. L’artiste Youssef El Madani s’est produit aux côtés des artistes Islam Al-Qasbi de l’Égypte, Abdulaziz Al-Shanan d’Arabie Saoudite, Ken Mathis des États-Unis, Aref Jamman du Yémen, le Dr Bilal Shtikash de Turquie, Abdallah Namour du Liban, Osama Badawi de Syrie, et la chanteuse Jennifer Graout des États-Unis.

À cette occasion, une exposition des artisans du oud a été inaugurée, comportant neuf pavillons représentant de nombreux pays, où diverses sortes et formes d’instruments à cordes ont été exposées, conformément à des spécifications techniques précises. Le Centre Katara pour le oud a également accueilli un séminaire culturel intitulé : « Mohammed Al-Qasbi : Pionnier du jeu et de la composition ».

Le festival célèbre cette année le grand musicien Al-Qasbi sous le thème : « Al-Qasbi, qui devançait son temps », en reconnaissance de ses contributions significatives au développement de la musique arabe.

La première soirée du festival a aussi été l’occasion de rendre hommage au musicien qatari Abdulaziz Jassem Al-Haidous, l’un des plus importants interprètes du oud au Qatar.

Le Festival Katara du Oud comporte quatre soirées musicales à l’Opéra, en plus d’ateliers et de séminaires visant à enrichir les connaissances des musiciens et du public sur l’art de jouer du oud.

Khaled Ben Ibrahim Al-Sulaiti, directeur général de l’institution publique du quartier culturel Katara, a déclaré dans son discours que le festival est devenu un événement emblématique des activités culturelles de Katara, un point de rencontre international rassemblant les amateurs de musique et leurs créateurs du monde entier, ainsi qu’une plateforme pour célébrer le patrimoine musical arabe tout en interagissant avec la créativité mondiale.

Il a souligné que le festival n’est pas qu’un simple événement artistique, mais un message culturel et humanitaire qui reflète la vision de Katara, à savoir promouvoir le dialogue culturel, préserver le patrimoine et le présenter d’une manière contemporaine qui inspire tout un chacun.

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