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Des politiciens français dénoncent la condamnation à cinq ans de prison de Boualem Sansal en Algérie

Des députés français de toutes tendances ont fermement dénoncé, jeudi, une peine de cinq ans de prison prononcée en Algérie à l’encontre de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, l’un des facteurs ayant aggravé la crise dans les relations entre la France et l’Algérie.

La dirigeante du Rassemblement national d’extrême droite, Marine Le Pen, a affirmé que la condamnation de Sansal « est en réalité, compte tenu de son âge et de son état de santé, une peine de prison à perpétuité », qualifiant cette décision de « scandaleuse ».

Elle a ajouté : « Cela restera une tache indélébile sur le régime algérien. En réalité, Boualem Sansal est un otage du système algérien qui l’utilise pour soumettre la France. »

Pour sa part, Matilde Pano du parti de gauche radicale « La France insoumise » a déclaré que « le délit d’opinion ne devrait pas exister. Nous demandons une fois de plus sa libération immédiate », comme elle l’a écrit sur la plateforme X.

Laurent Wauquiez, leader des députés du parti de droite « Les Républicains », a également exprimé sur la plateforme X que la condamnation de Sansal est « injuste, émanant d’un régime qui méprise la liberté », appelant à « sortir de la soumission au régime algérien. »

L’ancien ministre Gabriel Attal, président du parti présidentiel « Horizons » et de son groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, a dénoncé sur la plateforme X une « farce judiciaire ».

L’écrivain Boualem Sansal, qui se trouve au cœur d’une crise d’une gravité sans précédent entre la France et l’Algérie, est accusé notamment de « porter atteinte à l’unité de la patrie » en raison de déclarations faites dans des médias d’extrême droite français, où il a adopté la position du Maroc, selon laquelle ses terres ont été amputées au profit de l’Algérie durant la colonisation française.

Jeudi, un tribunal algérien a prononcé une peine de cinq ans de prison ferme et une amende de 500 000 dinars (environ 3 500 euros) à l’encontre de l’écrivain Boualem Sansal, détenu depuis novembre.

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