Au féminin

Une citoyenne marocaine d’origine juive porte plainte pour l’incendie du drapeau israélien lors de la manifestation de Rabat.

Une citoyenne marocaine d’origine juive a déposé une plainte auprès du parquet, demandant l’ouverture d’une enquête concernant l’incident de l’incinération du drapeau de l’État d’Israël, survenu lors de la manifestation qui s’est tenue à Rabat, le dimanche 6 avril dernier.

Dans la plainte qu’elle a déposée, la plaignante a affirmé s’exprimer en tant que “citoyenne marocaine et actrice associative et civile”, soulignant que cet incident constitue une “atteinte aux conventions internationales et une menace pour les valeurs de coexistence”. Elle a également considéré que brûler le drapeau israélien représente un “acte d’antisémitisme”.

Cet incident, qui a suscité la controverse, s’est produit lors de la marche nationale organisée par la “Plateforme marocaine de soutien à la Palestine et contre la normalisation”, à laquelle a également participé le groupe Al Adl wa Al Ihsane, légalement classé comme organisation interdite.

Les participants à la manifestation, dont le nombre s’élevait à des milliers, ont brandi des slogans dénonçant l’agression israélienne persistante contre le peuple palestinien, en particulier à Gaza, où les habitants souffrent d’une situation humanitaire dégradée en raison des opérations militaires.

Au cours de cette marche, certains participants ont incendié le drapeau d’Israël devant le bâtiment du parlement, dans une scène capturée par les caméras de presse, provoquant des réactions diverses dans les milieux publics.

La plaignante a estimé que cet acte “atteint le sentiment national” et porte atteinte aux droits des Marocains d’origine juive, soulignant que cela menace leur droit à “la dignité et à l’égalité devant la loi”.

Cette plainte intervient à un moment où la bande de Gaza connaît une intensification sans précédent, en raison de la poursuite des opérations militaires israéliennes et des violations en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, compliquant davantage la situation humanitaire dans les territoires palestiniens.

Parallèlement, de nombreuses organisations politiques, syndicales, de droits humains et civiles continuent de dénoncer les événements, appelant à mettre un terme à l’agression.

Cet incident soulève des questions sur les limites de la liberté d’expression dans le cadre de la solidarité avec les enjeux internationaux, et sur la manière dont de tels actes pourraient affecter l’unité nationale et la coexistence entre les différentes composantes de la société marocaine.

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