La Fédération nationale des eaux et forêts rejette l’intégration forcée des employés et appelle à un dialogue participatif sur le projet de modification de la loi 52.20.

La Fédération nationale des eaux et forêts, affiliée à l’Union nationale du travail au Maroc, a exprimé son ferme rejet des dispositions du projet de décret-loi n° 2.25.302, adopté par le gouvernement et le Parlement, visant à modifier la loi 52.20 relative à la création de l’Agence nationale des eaux et forêts.
Dans un communiqué publié ce lundi, le syndicat a considéré que ce projet constitue une atteinte grave aux droits acquis des employés, en imposant une intégration forcée sans respecter la liberté de choix et en transformant le statut de « fonctionnaire » par des termes vagues, ouvrant ainsi la porte à des interprétations juridiques et financières pouvant nuire à leur stabilité professionnelle.
Le syndicat a également dénoncé le passage de ce projet en l’absence d’une véritable approche participative et à une période proche de l’ouverture de la session législative, ce qui suscite des inquiétudes parmi les employés et exacerbe les tensions au sein de l’agence. Il appelle à l’ouverture d’un dialogue urgent et global sur l’avenir des employés du secteur.