Au féminin

Le Maroc présente la réforme du Code de la famille et l’intégration du travail domestique non rémunéré comme un modèle novateur lors de la réunion de l’ESCWA à Beyrouth.

Sur demande officielle de la Commission économique et sociale des Nations Unies pour l’Asie occidentale (ESCWA), l’expérience marocaine en matière de réforme du Code de la famille et d’intégration du travail domestique non rémunéré a été présentée comme un modèle phare lors de l’ouverture de la réunion régionale de haut niveau, qui s’est tenue à Beyrouth, capitale libanaise, avec la participation de hauts représentants des gouvernements arabes, ainsi que d’experts et de responsables onusiens.

Le ministère de la Justice, représenté par la directrice de la coopération internationale et de la communication, Mme Rima Laablaï, a effectué une présentation complète sur cette initiative novatrice consistant à reconnaître et comptabiliser le travail domestique non rémunéré comme une contribution économique dans le cadre de la révision du Code de la famille, la qualifiant de tournant historique dans l’approche de la justice familiale et de pierre angulaire pour ancrer l’égalité et l’équité.

Mme Laablaï a souligné qu’au Maroc, sous la sage direction de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, le chantier de révision du Code de la famille constitue une porte d’entrée vers une réforme globale visant à protéger les droits des femmes, à garantir le bien-être des enfants et à renforcer la cohésion de la famille marocaine.

Elle a affirmé :
« La reconnaissance du travail domestique est un moment de justice historique ; ce n’est pas seulement une réparation pour des millions de femmes qui ont consacré leur vie à leurs familles dans le silence, mais c’est aussi une décision politique courageuse plaçant le Maroc en tête des pays qui prioritent la justice sociale et l’égalité dans leurs réformes législatives. »

Elle a également mis en avant que le système du khedma et de la soin dans le fiqh malékite représente depuis des siècles un cadre juridique et social avancé pour reconnaître la contribution des femmes à l’enrichissement familial, appelant les États participants à se pencher sur les réflexions du juriste Ibn Aridoun qui soulignent que les valeurs d’égalité et d’équité sont profondément ancrées dans la référence civique marocaine.

Dans son discours d’ouverture, la directrice de l’ESCWA a salué l’expérience marocaine, affirmant qu’elle représente un modèle de référence dans la région arabe, et que le Royaume a su offrir un modèle réformiste équilibré s’inspirant de ses fondements constitutionnels et culturels tout en se connectant à ses engagements internationaux.

Cette reconnaissance reflète la place du Maroc en tant que pays à la pointe des réformes légales et sociales, sous la direction éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, qui a fait de l’autonomisation des femmes et de la justice sociale des piliers fondamentaux pour la construction d’un Maroc moderne et solidaire.

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