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Mohamed Darawsha : Je crois en un avenir commun pour les Arabes et les Juifs basé sur l’égalité et la justice

Le journal “Al-Balad” republie un extrait d’une interview passionnante avec Mohammad Darawshe, directeur stratégique du Centre “Givat Haviva” pour une communauté partagée.

L’interview a été réalisée via l’application Zoom l’année dernière par le groupe Shalom Salam et a été publiée par le magazine Politique Internationale, partenaire du groupe.

Lors de cette rencontre animée par Florence Taubman, présidente d’honneur de l’Association de l’amitié judéo-chrétienne en France, et le journaliste Michel Taubman, responsable des partenariats au magazine Politique Internationale, Darawshe a mis l’accent sur sa vision de la coexistence entre Arabs et Juifs au sein de l’État hébreu, soulignant son engagement humanitaire et national envers l’avenir de sa famille en déclarant : “Ma famille vit depuis 800 ans dans le village d’Ikasal, et je souhaite que ma petite-fille Maryam, âgée de neuf mois, grandisse dans un environnement sûr et prospère, comme l’ont fait ses ancêtres.”

Il a ajouté que la déclaration d’indépendance d’Israël en 1948 comportait une promesse d’égalité pour les Arabes palestiniens restés sur leurs terres, mais il estime que cette égalité reste lointaine en raison de la perception persistante de nombreux Israéliens qui considèrent les Palestiniens comme des adversaires.

Il a affirmé : “Je veux être un citoyen loyal d’Israël, et je comprends les besoins de sécurité des Juifs, mais en même temps, j’appartiens au peuple palestinien et soutiens son droit à la liberté et à l’indépendance.”

Quant à sa vision de la coexistence, Darawshe a expliqué qu’il refuse les relations hiérarchiques entre Arabes et Juifs, appelant à un partenariat basé sur l’égalité et des intérêts communs qui perdure même en temps de crise.

Il a ajouté : “Je ne veux pas d’une relation où l’un est le cavalier et l’autre le cheval, mais un partenariat équitable, comme si nous étions deux chevaux tirant le même chariot ou deux cavaliers marchant côte à côte.”

Darawshe est convaincu que la réalisation de cet objectif nécessite des “succès cumulés” plutôt que des confrontations, citant les réussites de son centre qui accueille chaque année entre 3 000 et 10 000 enfants arabes et juifs dans des programmes éducatifs pour promouvoir la compréhension dès le plus jeune âge.

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