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Traitement de l’exclusion liée à l’âge de 30 et 35 ans : le Médiateur du Royaume face à son premier défi majeur sous Hassan Tarek

La plateforme marocaine pour l’alliance civile des jeunes a adressé aujourd’hui, vendredi, un message urgent à la médiation du Royaume, exprimant sa profonde inquiétude et son indignation face à l’exclusion des diplômés des universités, des grandes écoles et des centres de formation professionnelle des concours de la fonction publique en raison d’un plafond d’âge de 30 et 35 ans.

Selon la note adressée au médiateur, cette régulation arbitraire en matière d’âge crée un sentiment de frustration chez les jeunes titulaires de diplômes qui ont consacré des années à l’acquisition de connaissances, se retrouvant privés d’accéder à des opportunités de travail dans les secteurs gouvernementaux, publics, territoriaux et dans les institutions constitutionnelles. Le réseau considère que cette exclusion gaspille des ressources humaines dans lesquelles l’État a investi et contrevient aux principes de mérite et d’égalité des chances stipulés à l’article 31 de la Constitution, en plus de la loi sur la fonction publique qui fixe un âge maximum de 45 ans pour l’embauche, ainsi qu’au principe de non-discrimination énoncé à l’article 6 de la Constitution.

Les plaintes du réseau ne se limitent pas seulement à la question de l’âge, mais elles soulignent également des pratiques sélectives dans la détermination des spécialités de master requises, ce qui prive des diplômés dans des domaines connexes de leur droit à la concurrence et porte atteinte au principe de l’égalité des chances.

Les exigences du réseau :

  • Affirmer que le gouvernement doit respecter les dispositions de la Constitution et de la loi sur la fonction publique concernant l’âge maximum pour accéder aux emplois publics.
  • Appeler tous les secteurs gouvernementaux et publics à revoir leurs décisions concernant le plafond d’âge et à adopter des critères plus équitables et inclusifs.
  • Ouvrir un dialogue sérieux avec les organisations de la société civile pour trouver des solutions durables à cette problématique.

Le réseau a également demandé une rencontre urgente avec des membres de la médiation du Royaume afin de fournir des clarifications supplémentaires et de mettre en lumière l’impact de ces critères arbitraires sur l’avenir de la jeunesse marocaine, soulignant que son combat est axé sur le critère du mérite et non sur celui de l’exclusion.

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