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La Présidence du Parquet marocain confirme son engagement dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée et le renforcement de la coopération internationale

Le procureur général du roi auprès de la Cour de cassation, président du ministère public, Hicham Blawi, a affirmé, ce jeudi à Rabat, que la présidence du ministère public accorde une attention particulière aux mécanismes de coopération judiciaire internationale, les considérant comme l’un des leviers essentiels pour lutter contre la criminalité organisée transnationale.

Dans une intervention lors de l’ouverture d’une conférence internationale sur la lutte contre la criminalité organisée transfrontalière, organisée par le Conseil supérieur du pouvoir judiciaire en partenariat avec le ministère français de la Justice, sur deux jours, Hicham Blawi a souligné que le ministère public a émis, à cet égard, des demandes auprès des autorités judiciaires étrangères et veillé à l’exécution des demandes ou des procédures qui lui parviennent de ces autorités.

Il a également noté que les parquets des tribunaux du Royaume du Maroc ont reçu, au cours de l’année 2024, un total de 320 commissions rogatoires internationales émanant de 35 pays étrangers, soit une augmentation d’environ 23 % par rapport à l’année 2023.

Hicham Blawi a ajouté que le ministère public a fait de la lutte contre les diverses formes de criminalité organisée transnationale une priorité dans son travail, soulignant que, « en tant qu’entité supervisant l’application de la politique criminelle au Maroc, cette institution prend en compte l’importance qu’il faut accorder à la lutte contre les crimes qui, par leur nature, peuvent être liés à des organisations criminelles transnationales. »

En présentant la menace croissante de la criminalité organisée transnationale, le président du ministère public a évoqué les défis qu’elle pose aux systèmes juridiques des États et à leurs institutions judiciaires et sécuritaires, en raison de son caractère organisé et de l’augmentation de ses activités, ainsi que de la difficulté à suivre ses formes renouvelées et à traquer les criminels qui les perpètrent.

Selon Blawi, le degré de gravité de la criminalité organisée transnationale augmente en raison de l’exploitation croissante par les organisations et les groupes criminels de la révolution technologique actuelle, qui offre des mécanismes rapides de communication, au vu de la montée en puissance de l’intelligence artificielle, et de l’utilisation de technologies avancées qui facilitent la commission des actes criminels et le dissimulage des profits illicites sous forme de cryptomonnaies.

Cette rencontre scientifique, organisée sous le thème « La criminalité organisée, défis et responsabilités communes », vise à échanger des expériences, évaluer les pratiques et tracer un horizon commun pour une approche judiciaire cohérente, dissuasive et efficace face à l’une des menaces contemporaines les plus graves.

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