Découverte d’une précieuse preuve ravivant l’espoir d’une famille de l’otage israélien retenu par le Hamas depuis 600 jours
La plateforme médiatique israélienne « Israj » a révélé ce qu’elle appelle une précieuse indication qui a ravivé l’espoir chez Einav Zangauker, la mère de Matan, enlevé à Nahal Oz et retenu par le Hamas depuis près de 600 jours.
Des soldats israéliens ont découvert, dans un complexe souterrain à Gaza, une note écrite à la main portant son nom complet en hébreu et en anglais, ainsi que son numéro d’identité et un texte écrit en arabe.
Einav Zangauker a confirmé : « C’est certainement l’écriture de mon fils », précisant que Matan maîtrisait l’arabe avant même son enlèvement.
Selon le quotidien Haaretz, cette découverte a eu lieu dans un vaste réseau de tunnels où des otages étaient détenus, certains ayant été tués, en plus de la présence de hauts dirigeants du Hamas.
Les services de sécurité israéliens ont également pu identifier des bouteilles contenant l’ADN de Matan dans la région. Les experts estiment que la note a été écrite avant que d’autres otages ne soient tués dans le même complexe.
Cette découverte représente la deuxième preuve de la survie de Matan en quelques jours, après le premier indice fourni par l’ancien otage Eidan Alexander, suite à sa libération il y a plus d’une semaine.
La première preuve précédente provenait d’une vidéo publiée par le Hamas en décembre dernier, qui était la dernière preuve tangible de la vie de Matan.
Dans une interview avec ynet, Einav Zangauker est devenue un symbole de la souffrance et de la lutte des familles des otages au cours des derniers mois.
Elle a renforcé son appel à la gouvernement israélien pour mettre fin aux combats, en déclarant : « Cela fait environ 600 jours que j’avertis que la pression militaire peut conduire à la mort des otages.
Matan a miraculeusement survécu, mais il aurait pu être tué à cause des opérations militaires. Nous ne pouvons pas continuer à compter sur la chance. »
Elle a de nouveau exprimé ses inquiétudes quotidiennes, appelant à un accord urgent avec le Hamas : « Depuis le retour d’Eidan, je vois les bombardements dans la bande de Gaza et je ne peux fermer les yeux.
Je suis inquiète pour la vie de mon enfant.
Le gouvernement doit proposer un accord global pour mettre fin à la guerre et permettre le retour de tous les otages. Cette guerre nous a coûté la vie d’un grand nombre d’otages, ainsi que celle de nos héros soldats. »
